samedi 26 juin 2010

Mandalay







Tour à pied dans la ville. Grandes avenues rectilignes, souvenirs de la colonisation. Trottoirs inexistants ou défoncés. Rues transformées depuis longtemps en pistes poussiéreuses. Pauvreté, saleté. On vit dans la rue, foule bigarrée. Tous les hommes portent un longyi, une sorte de longue jupe croisée en tissus à petits carreaux (très étrange pour nos yeux occidentaux). Bus surchargés, vélos, rickshaws ou trishaws (sorte de vélo side-car). Bâtiments ruinés, splendeur coloniale bien oubliée. Parallèle inévitable avec l'Inde, sauf que le bouddhisme et l'hindouisme donnent une couleur différente à la misère; seul point commun, une sorte de résignation.

Arrêt dans trois paya; paya est un terme générique pour temple, pagode, stupa; et là, les choses changent: tout est propre et bien entretenu, les domes des temples souvent recouverts de feuille d'or, les moines propres dans leur tenue rouge; on les devine oisifs, souvent ils recherchent le contact, posent des questions sur l'occident, se font guides pour une obole. Il faut dire qu'en Birmanie tous les hommes se font moine au moins une fois dans leur vie, un mois, un an, selon leur souhait; les moines sont très respectés et nourris par la population.

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