mardi 15 juin 2010

Li-jiang







Après une deuxième mauvaise nuit (mon ennemi n°1 est le décalage horaire), nous avons pris l'avion pour Li-jiang (après avoir éliminé de notre programme Shangri-la, un ersatz du Tibet à usage touristique).

Li-jiang est une bourgade ravissante et pittoresque, dont l'habitat traditionnel en bois et pisé a mieux résisté au séisme de 1996 que les immeubles modernes... Le centre de la ville est un quartier à l'architecture traditionnelle Naxi datant de 750 ans au moins, reconstitué en partie après le tremblement de terre. Ruelles bordées de boutiques en bois, canaux et ponts romantiques, et danses naxi sur la grand-place. Le peuple naxi est un peuple pratiquant une religion proche du bouddhisme tibétain, et possédant une écriture hiéroglyphique. Les femmes sont habillées de la couleur du ciel. Le tourisme est ici développé à l'extrême, et je ne sais ce qu'il faut en penser. Le soir, les rues se transforment en quartiers de plaisir, et les restaurants en bruyants dancings. Partout de jeunes demoiselles peu farouches en costumes.
Côté gastronomie, ce n'est pas inoubliable: à midi nous goûtons le hot pot, un bouillon supergras où nagent des morceaux choisis de poulet, y compris les pattes et le bec (!), et le soir, des lasagnes dans une des nombreuses gargotes adaptées aux routards. Avant d'assister à un concert de musique naxi, costumes colorés et instruments étranges, mais le tout tellement ennuyeux pour nos oreilles occidentales que ... je m'endors. Nous logeons dans un palais aux multiples cours intérieures, mais dormons très mal à cause du bruit de la rue qui ne cesse qu'à l'aube...

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