Si le voyage au Baïkal a été mon voyage le plus fantaisiste et le plus aventureux, sans nul doute celui en Inde a été le plus glamour. Plus jamais je ne retrouverai le luxe et l'exotisme des anciennes demeures de maharadjahs transformées en hôtels ou guesthouses. L'Inde distille un parfum spécial, fait de raffinement extrême côtoyant une pauvreté tout aussi extrême, mais vécue dans un esprit de résignation bien difficile à concevoir pour les rationalistes que nous sommes. C'est le pays de l'état de grâce.
Embarquement en novembre 2005, arrivée à New Delhi à la nuit tombante. Le chauffeur que nous avons réservé par Internet nous attend à l'aéroport dans une cohue indescriptible, jamais vue auparavant, et jamais revue par la suite. Nous l'avons surnommé Radar, vu la virtuosité de sa conduite; j'ai oublié son vrai nom...
Photo: les trois protagonistes
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