samedi 25 septembre 2010

Laos: généralités et cuisine




Cambodge et Laos sont deux anciens protectorats français - l'Indochine. Au Cambodge (mais ma visite s'est limitée à Siem Reap et Angkor), pas de souvenirs visibles de la France: hôteliers, guides, taximen, commerçants, tous parlaient anglais. Par contre, au Laos, l'héritage français est beaucoup plus tangible; principal apport: le pain !!!! A notre grande surprise, le pain, au Laos, c'est l'authentique baguette, excellente, tout à fait dans le goût français.



Donc, disais-je, notre destination en partant d'Angkor, était Luang Prabang (voir carte); aucun vol direct, obligation de faire une longue escale à Vientiane, la capitale.



Sur conseil du guide du Routard, nous avons déjeuné (amis belges comprenez dîné) au restaurant La Côte d'Azur. Steak, salade, côtes de mouton, frites, haricots princesses, un gentil bordeaux...Et tout le reste du menu à l'avenant, destiné à ne pas perturber le voyageur français. Idem pour le Guide du Routard, que je n'achète plus, dont les principaux conseils sont de retrouver partout dans le monde l'ambiance "du pays" et des interlocuteurs francophones.



Bref, vous l'avez compris, si je repassais par le Laos un jour, je bouderais ce restaurant et chercherais plus local. Avec le recul, je juge ces établissements un reste de colonialisme...



Notre premier passage à Vientiane se limitera donc à une balade à la recherche d'un ATM et à un repas dans une gargote tenue par un Français; l'avion du soir nous conduit à Luang Prabang; après quelques recherches, nous déposons nos valises dans un splendide 4 étoiles, la Maison Souvanaphoum, où la nourriture se révélera locale et raffinée, exactement ce que j'apprécie. Mais très cher. Réservé au dîner du soir.


Aussi nous prendrons notre lunch ailleurs, notamment à l'Eléphant, un autre restaurant pour expatriés, où l'on peut déguster un carpaccio de boeuf avec des frites ! Sans rire, au Laos.


Chaque soir, à Luang Prabang, se tient un marché très coloré : des productions industrielles souvent belles; comme une brocante à même la rue, des jeunes femmes des villages environnants déballant leurs marchandises toutes pareilles. C'est ainsi que se conçoit l'ouverture au monde de ce pays communiste. Par le commerce à la chinoise.


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