Coucou me revoilà !!! Je reprends ce blog où je l'ai laissé, à la fin du séjour en Birmanie. Ronald connaissait le Cambodge, c'est moi qui ai insisté pour visiter Angkor. Nous avons donc pris l'avion à Rangoon, via Bangkok (ne sommes pas sortis de l'aéroport), et atterri à Siem Reap (plusieurs orthographes possibles), la ville la plus proche des ruines d'Angkor.
Siem Reap vit essentiellement des touristes d'Angkor. Cette ville est une succession d'hôtels de tous styles et de tous prix; nous avons choisi un "hôtel de charme", cad plus ou moins traditionnel, bungalows en bois, autour d'un jardin féerique. Juste en face du théâtre où se produit le ballet cambodgien.
La journée étant trop avancée pour visiter Angkor, nous avons loué un bateau sur le Tonle Sap. Sur la carte vous pouvez voir que ce lac est immense et qu'il communique avec le Mékong, et donc avec la mer. Les habitués de Nicolas Hulot ont certainement déjà vu son reportage sur les villages lacustres et la forêt engloutie du Tonle Sap. Evidemment nous n'avions pas à notre bord des spécialistes, comme lui, mais notre excursion fut bien intéressante quand même. Certaines habitations sont coquettes, d'autres très pauvres. Le tourisme apporte quelques devises bien nécessaires. La vie lacustre, vue de si près, pose beaucoup de problèmes - hygiène, scolarité, ressources, espace...; pourtant ces gens sont adaptés et très dignes.
Le soir, au lieu de manger la cuisine raffinée de l'hôtel, nous avons émigré au Red Piano, un établissement intermédiaire entre bar, restaurant et lieu de rendez-vous, où Ronald tenait à prendre ses quartiers, vu que le tenancier est ... gantois. Sans surprise, nous y avons mangé des frites. De nombreuses tables étaient occupées par des messieurs d'âge très mûr (blancs, bien entendu)et de très jeunes Cambodgiennes. Un aspect du Cambodge qui me déplaît souverainement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire