jeudi 11 février 2010

Lhassa




L'atterrissage au Tibet fut pour moi une grande source d'émotion: le paysage est fabuleux; montagnes rougeoyantes, fleuve Kyi se déroulant en multiples bras; affluent du Bhramapoutre, il descend des montagnes sacrées vers l'Inde.
La photo provient de Wikipedia, je n'avais pas le coeur à en faire: je regardais.

Deux taximen se sont battus pour avoir le privilège de nous transporter vers la ville; qu'on ne vienne pas me dire que les Tibétains sont pacifiques ! D'ailleurs ils pratiquaient encore l'énucléation pour les condamnés il n'y a pas plus de 100 ans.
Sur la route de rares maisons aux toits plats surmontés de drapeaux de prière; des femmes courbées sous de gros sacs, tablier ligné et cheveux d'ébène.
L'entrée de la ville est une banlieue chinoise sale et impersonnelle, tours sinistres comme des prisons; d'ailleurs, on passe à côté de la vraie prison, celle des moines prisonniers politiques.
Et tout d'un coup, sur la gauche, un vrai coup de poing: le Potala, dominant une pseudo place Tien'anmen.
Notre hôtel est situé dans la vieille ville, le long du Barkhor, cad le chemin sacré autour du Jokkhand, le temple le plus sacré des Tibétains; de notre fenêtre nous pouvons observer les pèlerins, les boutiques, les badauds. Regardez bien, sur un toit à gauche, deux soldats chinois veillent.
Il fait froid, l'hôtel est miteux, nous souffrons de l'altitude, Ronald a mal à la tête et moi des nausées; et pourtant nous ne sommes qu'à 3500m...ça ne fait que commencer !

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