dimanche 7 février 2010

Putuo Shan (2)




La nature est très belle sur l'île: forêt de saules et de camphriers, rochers plats recouverts d'inscriptions, grottes secrètes transformées en temples, criques romantiques. Mais cette nature est apprivoisée à la chinoise: sentiers et escaliers bétonnés, et la marche des pèlerins s'accompagne d'une musique appropriée qui semble venir du ciel ou des arbres - en fait de diffuseurs adroitement cachés dans les buissons. Les temples apparaissent au détour d'un chemin, d'une joliesse de carte postale.

Les Chinois sont très familiers avec leurs dieux: ils brûlent de l'encens devant des statues grimaçantes, dans un brouhaha constant, et ils se font photographier assis sur les roches sacrées. Un tourisme religieux familial et bon enfant, loin de l'austère mysticisme de la religion catholique. On demande sans gêne la fertilité ou la prospérité matérielle. Et l'on part à l'assaut de la montagne, portant à l'épaule le sac jaune chargé des bénédictions de la déesse (en vente partout).

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