mardi 2 mars 2010

Arrivée à Dunhuang







On roule, on roule, toujours sur le plateau désertique, et l'on voit se profiler des montagnes à l'horizon; plus on se rapproche, plus... il fait chaud; finie la neige, terminé le vent glacial. Quand on atteint enfin les montagnes, l'altitude est de 3600 m: difficile pour nous d'imaginer d'avoir chaud à cette hauteur !

Et alors commence la descente vertigineuse vers Dunhuang, qui se situe à 1100 m. Cent kilomètres de virages et de camions, une réelle épreuve. Pas un village, pas une âme. Des montagnes de cailloux, pas de végétation.
Enfin la plaine, un désert de sable et de cailloux, qui semble ne jamais finir; nous souffrons de la chaleur, nous sommes épuisés. C'est alors que surgit du vide un caravansérail ! Un mirage ? pas le temps de faire une photo, il a disparu... (nous saurons plus tard que c'est un décor de cinéma).
Et puis l'oasis, Dunhuang: un autre monde, une ville orientale, peuplée de musulmans; Tenzin n'en croit pas ses yeux; et nous non plus, nous avons changé de planète.
L'hôtel que nous avons choisi est une folie mais une merveille: une luxueuse imitation de caravansérail sur la Route de la Soie.
C'est ici que Tenzin nous quitte; les adieux sont dignes mais tristes, ces trois jours difficiles ont créé des liens; le pauvre doit faire le chemin inverse pour rentrer à Lhassa. J'espère qu'il va bien et je le salue par delà les montagnes.

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