mercredi 3 mars 2010

Dunhuang




D'abord des excuses: je sais que ma carte n'est pas très lisible; à ma décharge les villes où nous avons séjourné, entourées au bic.
Dunhuang -à droite sur la carte, dans la province de Gansu -était une oasis capitale sur la route de la soie, parce que c'était là que se rejoignaient les deux routes qui contournaient le terrible désert du Taklamakan - littéralement celui dont on ne revient pas.
Les caravanes de la route de la soie ne véhiculaient pas seulement des marchandises, mais aussi des idées, des religions, des inventions... A Dunhuang se développèrent et se transmirent de nombreux courants religieux, notamment le nestorianisme, le bouddhisme, et plus tard l'islam.
Dunhuang n'est donc pas située dans la province autonome du Xinjiang, mais pas loin de ses limites; c'est une ville orientale, habitée par de nombreuses ethnies minoritaires- des Chinois Hui surtout, quelques Ouïghours, musulmans; mais aussi des Mongols, des Tibétains et des Han, bouddhistes de tradition. Dunhuang est même un lieu de pélerinage.
La Dunhuang actuelle compte presque 200000 habitants; c'est une ville importante au milieu d'un environnement désertique; le tourisme (surtout chinois) y est fortement développé, les deux pôles étant les grottes de Mogao et les dunes des sables chantants.
Photos: un étal du bazar - on pourrait se croire en Ouzbekistan - et la vue sur les dunes, depuis le toit de l'hôtel.

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