vendredi 12 mars 2010

Yarkand (Shashe en chinois)
















Objectif suivant: longer le Taklamakan par le sud pour atteindre Kashgar; passage obligé: la ville de Yarkand. Nous proposons à un jeune chauffeur de taxi sympathique de nous conduire à Yarkand; il ne comprend pas immédiatement (il ne parle pas anglais), mais lorsque le franc tombe, il n'en croit pas ses yeux: c'est la course de sa vie. La négociation se fait à l'aide de chiffres tracés avec les doigts sur le capot poussiéreux: on est vite d'accord, un prix dérisoire pour nous, le pactole pour lui, tout est relatif.

Le départ est chaotique: pas moins de 10 arrêts à différents endroits de la ville: faire le plein, embarquer le petit frère, prévenir la famille, acheter de l'eau, ôter l'indicateur "taxi" du toit de la voiture (car en principe il ne peut quitter la circonscription de Khotan), et parlementer avec des tas de personnes dont nous ne distinguons ni l'importance, ni le degré de parenté; intéressant et amusant ce tour imprévu dans les quartiers populaires poussiéreux... Et finalement, nous voilà sur la route...
Difficile de se croire en Chine !! C'est l'Ouzbekistan, le Kurdistan, la Turquie... Pas de Chinois (hors la police) en dehors des villes. Des charrettes, des maisons en pisé, des lits devant les tchaikanas, des chèvres, des moutons, des chameaux, la mythique route de la soie, asphaltée, le seul progrès ? Non, il y a aussi les téléphones portables... Entre les villages-oasis, le désert, à perte de vue, et de nombreux tourbillons, spectaculaires.
Yarkand ressemble à Khotan. Arrêt déjeuner. Cuisine locale, no comment !

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